Quentin Dallorme
Auteur, poète, canoteur – chroniqueur
Après une enfance coulée dans les forêts de buis et de chênes, les crevasses calcaires, les eaux sirupeuses des lacs, ne pourra entendre les noms de Pasolini et Jünger sans un frisson d’absolu. Aime absolument le recours des livres, quoique écartelé entre le Giono adulte et le plus jeune. Toujours son carnet de poèmes à la main, n’arrive jamais à se détacher complètement des rebonds du surréalisme, sans croire cependant à leurs mirages. Entre tous types de sujets politiques, ne peut se passer de Pessoa, Cadou, ou Lorand Gaspar. Chrétien par le truchement d’Ignace de Loyola et de Bernanos, redoute les faiseurs de paradis. Patriote sans se départir de curiosité, savoure la fraternité quand elle ne se proclame pas. Goûte démesurément l’eau, les falaises et les crêtes. Gros penchant pour le café et frénésie de chips. Résolument sportif, cherche à concilier la chair et le vent. Essaie d’aider les gens sans les contraindre. Aime chaque été l’Italie et l’italien à en pleurer. Admire la France comme une perle qui va se fendre. Se sent mieux entre couleurs d’ocre et de bordeaux. Le cœur sur l’eau, paru aux éditions de l’Astre bleu, est son premier roman. En 2022, il publie Plein sud, un recueil de poèmes, aux éditions de l’Aire, qui obtient le prestigieux Prix Apollinaire Découverte en novembre de la même année.
Taï Thot
Cycliste polyglotte
Aime désespérément les grandes villes, leurs cafés, leurs restaurants, leurs bords de fleuve, leur méli-mélo d’époques au gré des rues et des quartiers. Accroché à ses promenades dans la sublime et intemporelle capitale française, passe une partie de ses journées et de ses nuits à rêver à l’exotique, moderne et succulente Bangkok, ou à se mouvoir en esprit dans l’envoutante et frénétique Londres. De temps à autre, rend visite aux vieilles cités italiennes, toutes plus élégantes et différentes les unes des autres. Projeté à la confluence des cultures et des civilisations par héritage, se donne à l’apprentissage musical de langues qui le passionnent. Pour la liberté littéraire sans rivage, vibre tout particulièrement à la lecture de nos hussards, Blondin, Nimier, Déon, et en général, à travers tout ceux qui jetèrent à la société, tel Pasolini ou Vallès, l’âme de l’individu. Amoureux de la performance tant physique qu’intellectuelle, cherche à tutoyer tant la hauteur et la finesse d’un Jünger que de braver, enfourchant son vélo, les impitoyables sommets lorsqu’il part quelques semaines à la rencontre de la nature. Couleur : le bleu du lac d’Annecy vu des Bauges.