C’est presque de gravité dont nous parlerait notre ami Olivier Pillevuit. Cet Attracteur, vers lequel nous revenons toujours, cette pente inévitable qui égalise nos pas, notre temps, nos personnes. Comme une pincée d’universel sur nos têtes.
Je demeure dans l’eau vive
Répandue sur le berceau des départs
Où donc trouver ses raisons d’être
Au gnomon d’une ombre absente ?
L’Étrange Attracteur
Incline ma pente
À mon cœur simple
Et le monde vers l’accord définitif
Où toutes présences s’égalisent
Et se rencontrent perpétuelles
Inamovibles comme ces prières
Émergées du cours de nos jours en fuite
Olivier Pillevuit