Voilà ; on y est : après l’odorat, nous avons eu les vertiges, la fatigue, les orteils boursouflés, et maintenant le sperme, puisqu’une équipe de chercheur norvégiens, visiblement très sérieuse, est à l’œuvre… il semblerait que le covid soit susceptible d’impacter n’importe quel petit bout de notre anatomie. Bien entendu, des conseils sont déjà prescrits : évitez peut-être de faire des enfants si vous avez eu la maladie dans l’année ! Rien n’est certain, mais nous pouvons d’ores et déjà glisser ce conseil dans votre vie quotidienne, une petite angoisse subrepticement susurrée à l’oreille, venant défaire les nœuds d’une attitude calme, paisible et confiante. Les études sur l’Hydroxychloroquine sont assurément suspectes mais en revanche, ce genre de conseils provenant de recherches à peine entamées (il ne s’agit pour l’heure que d’interrogations) devrait quant à lui être prudemment intégré par une population scrupuleuse !
Allez ! Maintenant choisissons nos deux prochaines études concernant le caractère vicieux de cette maladie. Au choix : la multiplication du tartre fragilisant la santé bucco-dentaire, ou alors un petit sujet à propos des troubles méconnus dans la synthétisation de la vitamine D ? Remarquez, pas besoin d’études, les détartrages sont désormais suspendus durant la pandémie et chacun aura quelques complications pour jouir des rares rayons de soleil du mois de novembre, le tout pour cause non de covid, mais de confinement. Toute la population sera donc concernée quoiqu’il arrive. On peut donc toujours chercher ailleurs histoire de s’inquiéter un peu plus.
PS : le temps d’écrire cet article, d’autres chercheurs israéliens et chinois annoncent déjà une réduction de la fertilité pour les hommes atteints du covid. Le temps n’est pas perdu.
Quentin Dallorme